Alain GRACCO DE LAY

Chère Olivia,
Je suis restée figée à l’annonce du départ d’Alain. Que de bons moments d’amitiés passés ensemble. Nous nous sommes connus grâce au RRR et ensuite revus et tant appréciés à Bergerac, au pays basque..Alain était un homme chaleureux, passionné prenant soin des autres et essayant coûte que coûte de faire plaisir. Il restera ainsi « vivant » et bien présent dans ma mémoire. J’ai retrouvé une photo au pays basque que je vais t’envoyer par sms car je n’arrive pas à la joindre. Tu m’as dit ne pas réaliser son absence mais rassure toi, il va continuer à t’accompagner. Heureusement tu es très entourée par la famille et les amis. Surtout laisse toi faire. Je t’embrasse très fort comme je l’embrasse aussi….
Béa

Comment parler d’Alain sans évoquer sa générosité, son humour, sa bienveillance. Tant de souvenirs partagés ensemble, au travers de chantier dans le domaine de la restauration, plus particulièrement.
À chaque rendez-vous, nous prenions le temps de déjeuner ensemble et de refaire le monde. Nous pouvions parler de tout.

Je me souviens, notamment, d’une réception de chantier, sur un Restaurant situé sur l’autoroute, près de Reims.
Alain avait recréé un décor sur le thème et les codes d’une cave champenoise.
C’était magique, on s’y croyait vraiment.

Une belle ambiance commençait, puis le représentant de Ruinart est arrivé et nous a fait déguster tous les millésimes, tous aussi sublimes les uns que les autres, de cette grande maison, qui a ma connaissance est certainement la plus ancienne.
Nous avons dû quitter le déjeuner peu de temps avant le dîner…
C’était l’époque où l’on travaillait beaucoup, mais où l’on prenait encore le temps d’arrêter le temps, pour se retrouver pour de vrais moments de vie.

Cher ALAIN, je suis fier d’avoir été ton ami et de t’avoir connu.

Chère Olivia, je pense à toi et je t’envoie toute ma force, pour résister à ton chagrin!

SYLVIE BULCKE

Plus de 40 ans d’amitié, de travail en commun, de partage des joies, des soucis aussi, de nombreux souvenirs de vie se bousculent, de plusieurs vies. Cela n’a pas été toujours un long fleuve tranquille, mais savoir que tu ne seras plus là est difficile à admettre.
Maintenant, le plus dur est pour Olivia.
Mon ami
Chantal / Bernard