Marie DE SOLEMNE

Voici le deuxième poème de Marie de Solemne qui définit parfaitement son talent de poétesse.

Il faut si peu

Sais-tu que Dieu lui même est venu sous ton toit?
Sais-tu qu’il a voulu sécher les larmes de ta peine,
Sans même que tu le vois
Sais-tu combien de fois il est venu t’avouer l’amour qu’il te réserve sans même que ta mémoire protège l’éclat de son désir. Sans même que ton cœur garde l’empreinte de son sourire

Sais-tu que malheureux de ne pouvoir t’atteindre
Il s’est assis derrière ta porte, patient et humble,
Pour pleurer avec toi les larmes de ta misère
Pour alléger un peu ton lourd fardeau de peurs et de chagrins

Sais-tu que c’est son souffle qui te fait respirer
Quand cette peur t’étreint
Sais-tu que c’est sa force qui te fait avancer
Quand tu ne parviens plus à supporter la longueur du chemin.

Sais-tu,sais-tu… toi que je veille
Qu’il m’a chargé de protéger tes jours et tes nuits
En murmurant sans cesse dans le creux de tes rêves
Combien il t’aime

Il faut si peu parfois…
Le souvenir d’un songe, la présence d’un enfant,
Il faut si peu pour que vienne la lumière qui nous manque

Le savais-tu ?
Il faut si peu de nous…pour qu’il soit là.
Marie de Solemne
Écrit de jeunesse dédié à sa sœur…

Je suis la sœur aînée de Marie de Solemne.
Je suis pianiste et notre duo était simple: je jouais et elle écrivait. Notre passion pour Chopin et Satie…
Le temps passe si vite…
Je voulais partager avec vous et mes neveux un magnifique poème écrit à mon intention à la suite d’un concert.

L’interprète
À droite du créateur s’épanouit un autre être,
Qui transcende son cœur et devient l’interprète,
Quand le pianiste craint le noir de sa mémoire
Il cherche alors en vain l’appui de l’auditoire.

S’il sacrifie la noire au profit d’un soupir
Ses mains baignées de peur terniront l’avenir.
À entendre ces notes s’envoler dans la nuit,
On dira qu’elle est sotte cette peur de l’oubli.

Mais il faudrait les voir ces doigts qui se délient,
Galopant sur l’ivoire, traqués par l’ennemi.
Si la plus grande horreur du pianiste en concert,
Est alors en cette heure d’en trahir le père,

Il n’en demeure pas moins que déposer les armes
Lui volerait alors le plaisir de vos larmes.
Si l’émotion vous touche en écoutant les mains
D’un pianiste farouche provoquant son destin,

Sachez bien que lui seul face au clavier Divin
A pourquoi la peur a des droits sur les siens…

Marie de Solemne
Un écrit de jeunesse de la grande poétesse
Qu’était ma sœur…

Il y’a des rencontres qui changent tout, des moments de vérité.

Au détour d’une vidéo, voila l’image d’une femme qui parle avec le coeur.
Qui témoigne face caméra, avec courage, pour faire renaître l’espoir.
Le mien je l’avais perdu, Marie m’a aidé à le retrouver.

Non seulement l’espoir mais aussi l’envie, la foi, la force d’aller de l’avant.
Je mesure aujourd’hui la chance qui m’a été offerte de faire sa connaissance.
Car elles sont rares ces âmes lumineuses qui vous tendent la main,
Qui sont à l’écoute, sans juger, sans aprioris.
Qui encourage ce qu’il y a de meilleurs en nous à grandir, à fleurir.

J’éprouve pour elle une reconnaissance difficilement explicable,
Même avec les mots qu’elle aimait tant, je ne pourrai pas pour la décrire.
Mais ça n’a pas d’importance, car de là ou elle nous entend désormais,
Elle perçoit l’amour qui vit en chacun de nous.
Celui que j’ai autant pour elle, que pour vous.

Évidemment Il y a la tristesse de son départ, le manque de son absence,
mais j’en suis certain ,ce n’est qu’un au revoir.
Parce que c’est le message qu’elle nous a tous transmis, celui du principe de l’existence.

Mes pensées vont à ses fils, à toute sa famille.
À tous ceux qui ont eu le bonheur et la joie, de la compter parmi leurs amis.
Merci à vous, Merci à toi Marie, Merci pour tout.

Bonjour à tous, je joins mon message pour témoigner de ce que Marie a fait dans ma vie: elle m'a tant apporté et tant appris que les mots paraissent bien faibles. Elle a été une maman, une conseillère, une guide, et son amour est une flamme dans mon cœur, éternellement. J'ai hâte de la revoir un jour, et cette perspective me donne une joie immense. Pour l'instant, la peine de son départ prendra du temps pour se dissiper, je pense donc à son bonheur d'avoir rejoint la lumière, pour me consoler. Je vous embrasse tous bien fort, je pense à sa famille, particulièrement à ses deux fils dont elle me parlait régulièrement. J'ajoute une petite anecdote: l'amour de Marie pour les émojis avec des fleurs et des cœurs me restera, c'était tellement une joie de recevoir des bouquets de fleurs et une bouffée d'amour à chaque message ! 💐💐💐💐💐💐💐💐💐💐💐💐💐💐❤🌷🌹🌹🌺🌸Mathilde. ❤

Bonjour Marie, je sais que vous me voyez, je sais que vous avez retrouvé la lumière, je la connais aussi puisque moi aussi j'y suis allé il y a 48 ans...c'est vous Marie qui m'avait fait reconnaître mon partenaire comme "Ilça" le vôtre. Vous m'avez tout appris dans la douceur, je vous aime Marie, je suis une autre personne depuis que je vous connais. J'ai beaucoup de peine depuis votre départ. Hier j'ai écouté votre voix qui me rassure et me fait grand bien. Merci de veiller sur moi comme je sais que vous le faîtes pour tant de personnes. Je ne vous oublierai jamais, jusqu'à notre retour....tendres baisers.